Ranger, trier, donner, jeter.

Apporter une pompe à l’huile chez des amis qui viennent d’arriver dans la région et ne connaissent pas cette douceur du Noël provençal.

Passer un peu de temps avec quelqu’un pour qui cette période de fêtes est difficile à vivre. En rentrant, rêver d’un monde où plus personne ne serait seul et pauvre et apaiser son cœur en se disant qu’on a tenté de faire sa part, comme le petit colibri. Mais comme à chaque fois, il y a toujours un côté du cœur plus lourd que l’autre.

Déposer un exemplaire de Nous à la médiathèque de Sanary où l’accueil est chaleureux comme à chaque fois. Y emprunter Le chemin des estives, de Charles Wright.

Préparer les cartes de vœux qu’on prendra plaisir à écrire et à envoyer comme chaque année. Tout est prêt sur le bureau : les cartes et les enveloppes, les timbres, le stylo-plume, le carnet d’adresses.

Marcher lentement dans la forêt de Janas, rentrer à la maison, écrire lentement aussi quelques pages d'un nouveau roman. C’est bien, la lenteur.