Journée en montagne.
Soleil éblouissant. De la neige, parfois, mais aussi des tapis de crocus.
S’asseoir pour pique-niquer.
Découvrir, nichée tranquillement, entre quelques racines, à l’abri du vent, une violette.
Du bout du doigt, la dégager délicatement du fouillis d’herbes sèches qui l’entoure pour, en la relevant vers soi, mieux voir les deux pétales du haut et les trois pétales du bas.
Fixer au fond des souvenirs cette teinte incomparable, cette trace absolue du printemps, cet à venir de l’été.
à venir
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18 avril 2011. Violette.