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certaines n'avaient jamais vu la mer

  • Sans piles.

    La maraîchère, au fur et à mesure qu’elle pèse les légumes écrit à la craie blanche, dans un des plateaux en métal de la balance, le montant à payer, puis elle fait le total en comptant de tête. Une fois l’achat réglé, elle efface avec un chiffon puis elle recommence.
    La libraire à qui on s’adresse parce qu’on cherche un livre dont on lui parle vaguement, c’est l’histoire de femmes, au Japon ; elle réfléchit un instant et propose le livre de Julie Otsuko, Certaines n’avaient jamais vu la mer. C’est ça. Puis, en se promenant dans les rayons de sa librairie, se met à énumérer tout un tas de livres qui pourraient nous intéresser.
    La vendeuse de vêtements d’occasion, sur le marché, dont le mètre pend autour du cou. On ne peut pas essayer mais quand elle dit que la robe ou le pantalon nous ira, elle a toujours raison ; elle mesure le vêtement puis le corps avec son mètre et elle dit : « ça ira, vous verrez. »
    Une amie qui cite de mémoire une phrase du monologue de Lucky, dans En attendant Godot, de Beckett.
    Un Papa qui fabrique un livret de chansons pour que ses deux enfants chantent avec lui pendant le trajet en voiture.
    Une famille-tribu qui joue aux petits chevaux à la lueur des bougies pendant l’orage.

  • 4 janvier 2013. Passer la soirée avec des japonaises.


    Passer une soirée sans télévision, à lire Certaines n’avaient jamais vu la mer, de Julie Otsuka.