Flannery O’Connor : Une nouvelle par jour de cette auteure exceptionnelle dont les textes sont d’une grande intensité. Elle a peu écrit car elle a eu peu de temps en raison d’une grave maladie qui a fini par l’emporter et c’est certainement aussi pour cela que ses histoires sont si profondes – je pense en particulier à cette nouvelle écrite à la fin de sa vie, « Révélation ».
Elle disait, dans une lettre : « Vous avez tort de croire que je sais depuis longtemps qu’on n’accomplit rien en s’en tenant à la surface des choses. Comme tout le monde, j’ai dû apprendre cela peu à peu et à la dure (… ) Je n’ai jamais visité d’autres pays que celui de la maladie et dans un sens, c’est une expédition qui vous enrichit davantage qu’un long voyage en Europe. » (1) Elle a conservé son sens de l’humour jusqu’à la fin.
Fleurs du jour : Tulipes blanches ; primevères jaunes ; anémones violettes, rouges et blanches.
(1) Flannery O’Connor : L’Habitude d’être, Ed. NRF Gallimard, 2003, p. 132, Lettre à « A » du 28 juin 1956, traduction de Gabrielle Rolin.
l'habitude d'être
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Flannery O’Connor : une nouvelle par jour - Fleurs du jour
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Hiver, lectures en cours.
Hiver : Ne l’avait-on pas oublié ? Peut-être. Oublié le bruit du pas sur le chemin tout givré ; ce blanc tout autant laiteux que transparent sur les feuilles et les lichens, les longs alignements de vignes pétries par le froid et même la mer qui se blottit tout contre l’horizon car il est plus au Sud.
Lectures en cours : « L’habitude d’être », de Flannery O’Connor, un ensemble de correspondances ; déjà lu mais il est bien de revenir à cette auteure magistrale. Poursuite de « La Clinique de la dignité », de Cynthia Fleury ; lecture longue car elle est aussi évocatrice de ces moments vécus il y a des années pendant lesquelles il fallait se battre, justement, pour préserver la dignité de ceux dont on prenait soin.