Flannery O’Connor : Une nouvelle par jour de cette auteure exceptionnelle dont les textes sont d’une grande intensité. Elle a peu écrit car elle a eu peu de temps en raison d’une grave maladie qui a fini par l’emporter et c’est certainement aussi pour cela que ses histoires sont si profondes – je pense en particulier à cette nouvelle écrite à la fin de sa vie, « Révélation ».
Elle disait, dans une lettre : « Vous avez tort de croire que je sais depuis longtemps qu’on n’accomplit rien en s’en tenant à la surface des choses. Comme tout le monde, j’ai dû apprendre cela peu à peu et à la dure (… ) Je n’ai jamais visité d’autres pays que celui de la maladie et dans un sens, c’est une expédition qui vous enrichit davantage qu’un long voyage en Europe. » (1) Elle a conservé son sens de l’humour jusqu’à la fin.
Fleurs du jour : Tulipes blanches ; primevères jaunes ; anémones violettes, rouges et blanches.
(1) Flannery O’Connor : L’Habitude d’être, Ed. NRF Gallimard, 2003, p. 132, Lettre à « A » du 28 juin 1956, traduction de Gabrielle Rolin.
Commentaires
intense .....
...
quelle chance ces fleurs déjà !
Bonjour, chère Barbara, et merci pour ce commentaire. Tout ce qu'a écrit Flannery O'Connor est très intense. J'aime beaucoup aussi son Journal de prière.
Bon lundi.
merci
très beau
et aussi les fleurs ( à propos, j' ai aussi, maintenant, des dimorphotécas blanches )
Bonjour, chère Irène, et merci pour ce commentaire. Très beau, oui, comme tout ce qu'a écrit cette auteure qui revendiquait sa foi catholique.
Bon lundi.
Tiens donc récemment j'ai noté des nouvelles de cette auteure, incontournable semble-t-il.
Bonjour, chère Keisha, et merci pour ce commentaire. Elle fait partie des grandes, oui, des plus grands aussi ! Ses œuvres ont été publiées en un seul volume, bien pratique.
Bon lundi.
Tant qu'on n'a pas connu la maladie, la vraie, celle qui dure et qui peut-être nous emportera, on ne peut imaginer le monde qu'elle enferme.
Hormis les petits maux quotidiens, parfois bien désagréables, je ne connais rien ou presque, si ce n'est d'avoir accompagné deux enfants de près ou de loin à la mort. Cela peut paraître bizarre et totalement incongru, mais on peut imaginer avoir envie de connaître plus profondément ce monde totalement inaccessible à celui qui ne le vit pas. C'est peut-être dans ces moments douloureux qu'on devient vraiment adulte.
Bonjour, chère Chêne vert, et merci pour ce commentaire. Témoignage poignant ; accompagner des enfants demande un engagement intense. Le monde des grands malades est un monde de grande souffrance mais, parfois, on y puise comme une lumière.
Bon lundi.
le jardin déprime ici, quelques perce-neige et les premiers crocus font ce qu'ils peuvent pour égayer le décor ...
merci pour tes voeux avec beaucoup de retard !
amitié .
Bonjour, chère Marie-Claude, et merci pour ce commentaire. Encore quelques petites semaines, et ça ira mieux.
Bon lundi.
Un livre d'une haute volée, qui me tente.
Merci pour ces jolies fleurs.
Belle journée
Bonjour, chère Livia, et merci pour ce commentaire. Un livre très dense, oui ; un livre de chevet pour moi depuis de très longues années.
Bon lundi.
Depuis "Les braves gens ne courent pas les rues" lu dans les années 90 (des nouvelles marquantes là aussi) je n'ai plus rien lu d'elle, je l'avoue...alors forcément je suis très tentée
Bonjour, chère Manou, et merci pour ce commentaire. Ses œuvres complètes ont été publiées en un seul volume, ce qui est bien pratique. "Les braves gens ne courent pas les rues" est le plus connu, effectivement.
Bon lundi.
Je vais ressortir mon exemplaire de "l'habitude d'être". C'est une bonne idée de le relire un peu tous les jours. (Déjà des tulipes ?)
Bonjour, chère Aifelle, et merci pour ce commentaire. Le compagnonnage quotidien de Flannery O'Connor est très stimulant. Les tulipes ne sont pas d'ici...
Bon lundi.
une grande dame des mots... merci de nous le rappeler
Bonjour, chère Sedna, et merci pour ce commentaire. Une immense écrivaine.
Bon lundi.
Tu m'as déjà parlé de cette écrivaine que je n'ai encore jamais lue, probablement parce que je lis peu de nouvelles. Rien d'elle dans ma bibliothèque, mais je vois que certaines nouvelles sont disponibles en Folio. Je le note pour mon prochain passage en librairie.
Ici, ce sont des petits œillets qui ont pris place dans un vase : du blanc, du rose, du rouge.
Bonjour, chère Tania, et merci pour ce commentaire. Il y a certainement ses livres à la médiathèque ; ses œuvres complètes sont publiées en un seul volume. Je te recommande ses dernières nouvelles.
Bon lundi.
Profonde réflexion; un voyage en soi mais pas seulement,. loin de là.
C'est noté, merci chère Marie.
Bonjour, chère Colo, et merci pour ce commentaire. Je suis heureuse de te la faire connaître.
Bon lundi.
La vie nous tend des pièges que nous sommes impuissants à déjouer. Mais avoir confiance quand même en l'amour, la beauté.
Bises
Bonjour, chère Andrée, et merci pour ce commentaire. Flannery O'Connor savait que certaines choses ne peuvent hélas pas être évitées mais elle aimait la vie qu'elle vivait : elle écrivait, elle élevait des paons, elle habitait une maison qu'elle aimait... Beaucoup de dignité chez elle.
Bon lundi.
C'est vrai, que l'on trouve chez les personnes éprouvées par la maladie une très grande et rare profondeur. Impossible de ne pas penser au Livre de Job...
Pour les fleurs, vous êtes indéniablement un mois en avance sur nous, qui avons pourtant déjà un mois d'avance par rapport à l'ancienne norme climatique... Des tulipes et des anémones début février ! c'est impressionnant.
Bonjour, chère Mayalila, et merci pour ce commentaire. D'autant que Flannery O'Connor revendiquait sa foi catholique et n'hésitait pas à se définir comme un écrivain catholique.
Bon lundi.
Humour et vérité, j'aimerais la lire, merci Marie
Bonjour, chère Marine, et merci pour ce commentaire. Il ne faut pas hésiter !
Bon lundi.
Ce doit être une lecture très prenante. Envie de le lire.
Sous notre grisaille, les quelques fleurs embellissent la journée et les bourgeons dans ma haie ont hâte de s'ouvrir. C'est pourquoi, hier, j'ai acheté de jolies tulipes et j'ai pu en faire deux bouquets. Pas encore de fleurs à l'extérieur mais l'intérieur est lumineux.
Bon week-end Bonheur du jour ♥
Bonjour, chère Denise, et merci pour ce commentaire. En hiver, les fleurs à l'intérieur sont un grand plaisir, effectivement !
Bon lundi.
J'aime cette pointe d'humour malgré la tristesse. Merci
Bonjour, chère Gaëtane, et merci pour ce commentaire. Peut-être vous ai-je donné envie de la lire ?
Bon lundi.
Des fleurs pour notre grand plaisir et une lecture quotidienne qui donne la "niaque" ! A relire.
Bonjour, chère Enitram, et merci pour ce commentaire. Elle est effectivement exaltante ! Du moins pour moi.
Bon lundi.
Je n'ai jamais eu l'occasion de lire cette auteure...
La traversée d'une maladie est une épreuve terrible, beaucoup en sont enrichis, d'autres sombrent dans la colère, on ne peut juger ces derniers. Il nous faut remercier la vie quand la santé est prospère. Belle semaine à venir Marie, ne t'envole pas. brigitte
Bonjour, chère Plumes d'Anges, et merci pour ce commentaire. Je rendrai ses œuvres complètes à la médiathèque Chalucet d'ici quelques jours... Elle est vraiment à lire.
Bon lundi. (ouf, le vent s'est calmé mais hier, c'est mon chapeau qui s'est envolé !)