Par un matin tout ensoleillé, le coup est rude et on est sidéré. Les jambes flageolent et on s'assied.
Mais on ne crie pas. On n’hurle pas au loup. On n’appelle pas à l’exclusion de qui que ce soit. On ne juge pas les uns ou les autres car on n’est pas le siège d’un tribunal.
On se souvient qu’on a des rêves tellement grands qu’on ne peut les perdre de vue : la paix, la justice, la tolérance, la fraternité, la liberté.
On se rappelle ses choix de vie, même si ce n’est pas toujours facile : on l’a expérimenté soi-même : l’amour est plus fort que la mort.
Puis, on retrouve ses forces et on continue son chemin, dans la simplicité et l’ordinaire. On va chercher le courrier au bout de la cour et on revient, en laissant comme toujours la porte ouverte derrière soi.
laisser la porte ouverte
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La porte ouverte.