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le ciel si bas qu'on pourrait le toucher

  • La trille de l’oiseau.

    Alors qu’il pleut encore, que le ciel est si bas qu’on pourrait le toucher comme avait dit le poète, que le vent se lève encore, aussi, qu’on apprend que demain encore, aussi, la pluie fouettera violemment le pauvre petit jardin, qu’on marche courbé, chapeau sur la tête, mains dans les poches, entendre, au moment d’une improbable accalmie, un oiseau lancer une belle et vive trille au sommet d’un arbre, rappelant ainsi que tout n’est pas perdu. Redresser les épaules pour se tenir bien droit et continuer son chemin.