Tous les garçons et les filles de mon âge
Se promènent dans la rue deux par deux
Tous les garçons et les filles de mon âge
Savent bien ce que c’est qu’être heureux
Mais si tu crois un jour que tu m’aimes
Ne crois pas que tes souvenirs me gênent
Et cours, cours jusqu’à perdre haleine
Viens me retrouver
Si tu crois un jour que tu m’aimes
Et si ce jour-là tu as de la peine
A trouver où tous ces chemins te mènent
Viens me retrouver
Si le dégoût de la vie vient en toi
Si la paresse de la vie s’installe en toi
Pense à moi
Pense à moi
On est bien peu de choses
Et mon amie la rose
Me l’a dit ce matin
Et demain tout ira bien, tout sera loin
Là au final quand je prendrai le large
Tout sera loin, donne moi la main
Là au final quand je prendrai le large
A tous ceux que j’ai perdus, que je ne peux plus regarder dans les yeux, dont je ne peux plus prendre la main, que je ne peux plus aller retrouver en courant à perdre haleine,
A celui qui me manque si fort, dont j’entends la voix chanter, avant que le dégoût de la vie s’installe en lui, « tous les garçons et les filles de mon âge » et dont je vois les mains tenir la guitare sèche qui l’accompagnait partout.
Chère Françoise, merci. Vous me tenez la main. Je vous tiens la main. Je tiens toutes les mains. Tout ira bien.
le grand vizir
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Tout ira bien.