Une belle émission sur France Musique consacrée à Wilhelm Kempff et Beethoven, écoutée quasi religieusement. Philippe Cassard diffuse l’allegro moderato du concerto n°4 de Beethoven enregistré par le pianiste en 1953 avec l’orchestre philarmonique de Berlin et explique que s’il avait à partir sur une île déserte, il emmènerait cet enregistrement.
On réfléchit, et ici on choisit Lux Aeterna de Nadia Boulanger.
D’où la question du lundi : Et vous, si vous aviez à partir sur une île déserte avec un seul morceau de musique, lequel emmèneriez-vous ?
philippe cassard
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La question du lundi. Sur une île déserte.
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Moisson.
Passer l’après-midi sur la plage ; papoter ; se tremper les pieds ; ramasser des cailloux avec une petite fille pour qui on a fait un gâteau au chocolat qu’elle déguste au goûter.
Ecouter avec ravissement l’émission de Philippe Cassard, Portrait de famille, au cours de laquelle on découvre un pianiste, Christian Blackshaw. Jusque-là, on pensait que c’était uniquement quand Clara Haskil le jouait que Mozart se réincarnait.
Poster le courrier : des enveloppes jaunes, ou bleues, ou blanches, c’est selon.
Accueillir un petit chaton venu directement de l’Ecole du chat.
Recevoir une gentille lettre d’un éditeur accusant réception du manuscrit qu’on lui a envoyé. C’est déjà ça.
Commencer une couverture pour bébé en variant les points : point de godron, point de riz, point de sable, point de losange à jours, point turc, point de jours en œillets.
Prendre le temps de lire enfin Petit traité de philosophie naturelle, de Kathleen Dean Moore.
S’émerveiller que des belles-de-nuit qu’on n’a pas plantées poussent au pied du chèvrefeuille. On se souvient vaguement d’avoir jeté ici et là des graines récoltées à la fin de l’été.
Fixer les tiges de l’ipomée qui, après avoir été taillée, repousse à vue d’œil.
Rester à la maison un dimanche, alors qu’il pleut à verse dehors ; préparer un petit repas, servir un bon café, rester tranquille.