Première : Première cigale de l’été. Ah ! mais quel soulagement ! C’est encore tout léger car encore tout nouveau aussi pour la cigale elle-même, mais c’est bien de là, tout à côté, dans le grand pin maritime près de la plage de La Verne que vient cet éternel chant nouveau. Parmi tous ceux qui sont installés à l’ombre, plus personne ne parle ni ne bouge plus. Quand la cigale recommence son chant, on sourit et on fait des gestes silencieux de joie. Et pour ne pas la déranger, personne non plus n’ose aller voir où elle peut bien être précisément.
Eau : Bien précieux, si précieux. Récupérer l’eau, même quelques gouttes. Ne dit-on pas que c’est avec les petites gouttes d’eau qu’on fait les grandes rivières ? Ou du moins, les grands arrosages…
Bourdon : Alors qu’on va couper de la verveine, attendre que Monsieur Bourdon, tout dodu, tout velu, ait terminé son repas dans la sauge cassis sise juste à côté de la verveine et dont les branches commencent à s’entrelacer, car on est pareil : on n’aime pas être dérangé quand on mange.
première cigale de l'été
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Cigale, eau précieuse, bourdon dans la sauge cassis.
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Cigales, tilleuls en fleurs, un soutien pour Aussitôt que la vie.
Entendre la première cigale nichée dans un des pins de St Elme. Puis, sur le chemin du retour, près du Fort Napoléon, une deuxième.
Respirer le doux parfum des tilleuls en pleine floraison. Dans l’allée qui en est bordée de part et d’autre, il y a des bancs. Alors, s’asseoir un moment. Poser son souffle.
Etre soutenue pour Aussitôt que la vie par Maryline qui après l’avoir lu y a consacré un bel article sur son blog Lire et Merveilles. Merci !