Ramener d’un jardin ami une brassée de verveine.
Attachée par un lien en raphia, elle est suspendue le temps qu’elle sèche.
Toutefois,
de ce bouquet,
on prendra chaque jour quelques feuilles pour la tisane avant de mettre le reste,
bien sec,
dans la grande boîte en fer qui lui est dédiée depuis des années.
Dans le Guide des plantes médicinales (1) où la verveine est classée dans la catégorie des plantes à essences et résines,
il est indiqué qu’elle est diurétique, galactagogue, emménagogue, vulnéraire, stimulante et antidiarrhéique.
On pourrait rajouter qu’elle est délicieuse.


Doux rappel : J'animerai demain samedi 9 août, un atelier d'écriture à la médiathèque du Clos Saint-Louis de La Seyne sur mer, de 10H30 à 12H30 sur le thème : Le Bonheur-du-Jour, philosophie du garde-fou.



(1) Paul Schauenberg, Ferdinand Paris, Guide des plantes médicinales, Delachaux et Niestlé, 1977.

Effeuiller sur un plateau un gros bouquet de verveine qui vient du jardin voisin pour que les feuilles sèchent bien avant d’être rangées dans le pot en fer qui leur est dédié depuis toujours.
Papoter un instant avec une petite qui rentre de l’école et raconte qu’elle a vraiment beaucoup travaillé aujourd’hui avant de demander si soi-même on a beaucoup travaillé aussi, ce à quoi on répond qu’effectivement on a eu une grosse journée.
Brosser les chats.
Planter des boutures de géranium.
Lire quelques poèmes d’Anna Akhmatova.
Piocher dans la réserve de miel rapporté d’Italie pour offrir un pot à quelqu’un qu’on aime bien.
Profiter d’un jour de mistral pour faire des lessives, comme on l’a toujours vu faire.