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La question du lundi : regard.

A plusieurs reprises, on constate que la personne avec qui on parle sur l’instant ne nous regarde pas. On a beau tenter de capter son regard en penchant la tête ou en modifiant sa position pour entrer dans son champ de vision, rien n’y fait.
Ici, on pense que c’est important de regarder les gens en face, à la fois quand on leur parle et quand ils nous parlent.
Vous aussi peut-être, vous avez consulté un médecin qui regarde son ordinateur plus que son patient ; rencontré une boulangère qui vous rend la monnaie en regardant déjà un autre client ; parlé de choses importantes à un enfant qui continue à regarder son téléphone ; salué d’autres passagers qui ne lèvent pas la tête à votre bonjour ; raconté votre journée à quelqu’un qui ne détourne pas la tête de la télévision bruyante.
Aujourd’hui lundi, demain, et les jours suivants peut-être, arrêterez-vous votre regard un instant au moins sur l’humanité qui vous entoure ?




Commentaires

  • deux longues minutes ... que je suis occupée à réfléchir devant l'écran à la question posée ... et sincèrement je n'ai aucun souvenir du genre ... si ce n'est que lorsque je lis et qu'on m'interpelle ... et que je dis "attends, je termine ma phrase ...
    amitié .

  • Tellement vrai, tellement ça tous ces exemples de la vie quotidienne...à la limite de l'insupportable...et puis un jour, on prend la décision d'arrêter son regard le temps de plusieurs instants sur l'humanité et là, la vie prend une toute autre saveur...Amitiés. Bonne Journée

  • Mais qu'est-ce qu'on peut faire, lui dire :"t'as de beaux yeux tu sais"!
    Je t'offre mon regard!

  • J'ai le souvenir d'un directeur ouvrant la porte du bureau et constatant que mon supérieur hiérarchique n'était pas là, s'exclamer : il n'y a personne ici !.....je devais être transparente.....

  • Un peu d'indulgence ! Ça m'arrive, je l'avoue, d'avoir l'esprit qui s'égare quand quelqu'un me parle, soit parce que ce n'est pas le moment, soit parce que c'est inintéressant, soit parce que cela suscite chez moi d'autres réflexions.. Et mon regard n'est alors plus très vif, ailleurs je suppose ! Et il y a tellement de gens qui nous parlent en face mais qui ne sont en réalité pas là, ou qui sont là pour eux, sans empathie.

  • On ne prend plus le temps, et regarder les gens en fait partie.
    Bonne journée :)

  • Je passe mon chemin avec un petit sourire : l'Autre préfère être ailleurs. Je respecte. J'ai une grande habitude de ça depuis que je suis petite. OK.
    Des bises pour un joli lundi.

  • Je me détourne et passe à autre chose !!!
    Bonne semaine, bisous

  • Bien sûr, il y a les autres mais parfois, est-ce que nous ne sommes pas concernés par votre remarque ? La pensée divague et on ne regarde plus ou on fait semblant d'être là.. A méditer

  • L'indifférence et ses ravages !
    La véracité de ce post est incontestable !
    Quand c'est fortuit c'est pas grave,
    Mais les regards fuyants c'est insupportable !

  • un peu de retard dans la lecture de vos billets je créais mon jeu de l'oie littéraire.
    A mon dieu !
    nous nous devons de résister
    mais aujourd'hui se pose pour moi une limite , un temps donné limité
    car à une telle distance plus on donne du temps long à l'autre
    qui ne nous donne pas un regard,
    c'est perdre inutilement son énergie
    à perte de désir de l’autre le champ est clôt
    Bien d'autres, après nous même que çà défonce beaucoup , veiller à ceux encore dans cette joie simple le regard de l’autre relié.
    Recharger l'énergie, çà peut parfois prendre beaucoup de temps. L’autre fait un choix .
    Je fus reçue à une table d'honneur au réveillon où le non regard fut quasiment sur chacun j'ai ouvert la perméabilité à la la limite du ridicule et à un moment j'ai sortie mon carnet ma plume mon vernis mon rouge à lèvres , je me suis mis dans ma bulle et la première occasion de partir j'ai pris la poudre d'escampette je suis rentrée au logis.
    Il n'y avait rien à faire. En un clin d'œil l'autre à juger si le coup de l'ouvrir était rentable ou pas .
    Après le spectacle d'Ariane Mouchkine à une des tables d'honneur et je m'ouvrais à l'ensemble de la salle pour observer les femmes seules rester seules je pense chasser de la même manière de ne pas avoir été intégrées au groupe dominant de la table , j'entendais aussi un acteur qui faisait le service à un autre « vite fait venir les déserts et le muscat à telle table çà va mal... »
    je pense que nous récoltons les effets secondaires du règne du smarphone et son règne limite beaucoup la relation spontanée avec l’inconnu, le phone est rempli d e contact , un plus non pas la peine , perte de temps
    Signalisation perte de temps... vite épinglée

    je pense que nous allons devoir réduire certaine frontière de l'ouverture à l'autre cette indifférence très toxique sont tellement intégrées et habillent un certain nombre qui grâce à ce portable doudou donne à soi ine grande importance
    , je n'ai pas de solution mais je me suis beaucoup posée la question lors de ce repas car le nombre me pesait au point d'être en malaise.

    et même entre eux le portable était plus important que l’autre
    ?????????????????????
    je ne suis plus systématique depuis dans le regard, et un plus de générosité en moins rabotee..
    je vous embrasse l’observation était très interressante Séraphione et je vous embrasse et bel an nouveau . Nous devons trouver des réactions qui font bouger… Ca va très mal.

  • Dans les transports en commun, dans la salle d'attente, il y avait souvent des échanges de regards, et même parfois un peu de conversation. A présent tant d'yeux sont baissés sur le téléphone portable, tant d'oreilles branchées sur le baladeur ! Bonne semaine, j'espère que vous croiserez de beaux regards, attentifs.

  • Être présent à l'autre est une forme de respect, c'est le moins qu'on puisse faire il me semble, Dans notre drôle de monde, il nous faut souvent résister et nous recentrer... Belle soirée Séraphine. brigitte

  • Savoir écouter est tout un art. Cela commence par une grande disponibilité vis à vis de l'autre. C'est un sujet qui m'intéresse beaucoup....La présence....La présence totale.

  • Regarder l'autre, c'est déjà partager une part de son être. Bises et bonne soirée

  • Ecouter, regarder la personne et être présent lorsqu'elle parle fait partie du respect.
    Douce soirée Bonheur du jour.

  • J'ai aussi rencontré un médecin qui en s'adressant à moi disait "elle" et ne me regardait jamais en face. C'était très dérangeant.
    Il n'aurait jamais dû être médecin s'il était si timide...
    Oui, je pense qu'il est important de regarder en face quand on nous parle, quand nous parlons, parce que les yeux disent beaucoup et qu'ils ne savent pas mentir. :)
    Passez une douce soirée.

  • C'est de plus en plus, à chacun sa vie... à chacun pour soi... l'autre intéresse de moins en moins, et de plus en plus pour soi.... que faire, que dire ? essayer pourtant d'aller à la rencontre de l'autre.... en le respectant, en étant tolérant.... mais c'est de plus en plus difficile.... chacun dans sa bulle, et c'est ainsi que le monde tourne actuellement. A l'envers.
    Très douce journée Bonheur du Jour... en écrivant cela, je te regarde et plonge mes yeux dans tes yeux bien amicalement.
    Bisou.
    Den

  • Ecouter l'autre, savoir le regarder, c'est important d'en avoir le souci, le désir...Si nous le faisons, cela aidera ceux qui nous approchent à faire de même

  • Regarder dans les yeux, bien en face, oui, c'est certain.
    Et parfois malgré tout laisser, lorsque la parole est difficile et peine à sortir, un espace différent. Être attentive, à l'écoute, mais à côté, regardant dans la même direction que celle ou celui qui me parle.
    Je vous embrasse.

  • Une belle question qui rend la vie plus belle...

  • oh oui regarder et sourir! même à quelqu'un qui 'fait la tronche', surtout à ce quelqu'un-là :-)

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