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  • Le butin de la balade.

    Dans la forêt, des chênes.
    Le chêne vert, celui qu’on appelle la yeuse.
    Le chêne kermès, qui a donné son nom à la garrigue. Les petits buissons bien serrés offrent au soleil leurs glands verts, encore plus brillants que les feuilles pointues. Ces glands-là, malgré l’automne désormais commencée, ne semblent pas disposer à tomber sur le bord du sentier où on les croise.
    Le chêne liège dont le tronc est tellement ridé.
    Des glands sont sur le sol. Les anciens avaient l’habitude de mettre dans leur poche le premier gland croisé sous leurs pas. En en ramassant un, on se rend compte qu’il est un peu rongé : des petites marques de dents ont ajouré la peau. On le repose : aurait-on, en arrivant, dérangé un petit habitant des bois parti se cacher en laissant son repas ? ou est-ce tout à l'heure, qu'il l'a laissé, pressé par une affaire plus urgente ? On le laisse au cas où il reviendrait terminer son grignotage quand il aura faim.
    On ramasse le gland qui est juste à côté, encore dans sa cupule frangée et on poursuit sur le petit sentier.