Deux nouvelles petites anémones, une rose et une jaune, trônent sur le rebord de la fenêtre, près des pensées jaunes.
Hier, jeudi, premier jour du printemps et premier jasmin en fleurs le long de la clôture d’une maison dans une rue juste à côté.
Révision : L’imparfait du subjonctif qui semble, comme les alouettes des champs, en voie de disparition.
Relecture en cours : Le mystère des saints innocents, de Péguy : « Mais ma petite espérance est celle
qui se lève tous les matins. » (1)
(1) Charles Péguy, Le mystère des saints innocents, Gallimard, 1929, page 11.
Commentaires
oui, le printemps est là ( même si des pluies sont annoncées pour cette fin de semaine ), quel plaisir de voir toutes ces petites fleurs
bon week-end à tous et toutes
Le printemps s'affiche et c'est un vrai bonheur. Pour moi révision calcul avec ma petite fille qui a 6 ans et j'ai découvert " l'arbre de calcul"; les mathématiques deviennent des poésies!
Très belle journée
Cet imparfait, oui, qui disparaitra sans doute un jour, sauf de certains romans (moi j'aime bien)
Mon agacement va plutôt vers ceux qui répondent 'je serais là' quand on demande leur disponibilité. Je préfèrerais 'je serai là'
Jamais lu Péguy, mais ce vers « mais ma petite espérance est celle qui se lève tous les matins » est magnifique. Merci de me (nous) l’avoir fait connaître.
Des jours qui glissent les uns derrière les autres, et racontent si bien la vie !
merci Marie
Douce journée pas encore réellement printanière ici.
brrf... le vent est froid, mais il rend le ciel bien bleu
Quand j'écoute des journalistes, des personnalités, je m'aperçois des dérives de notre chère langue.. je pense que tout le monde a oublié l'imparfait du subjonctif que seul Raymond Barre, homme d'état pratiquait lors de ses discours. La nature nous rappelle que le printemps est en chemin , de meilleurs jours à venir !
En effet, on sent bien les effets du printemps une multitude de petites pâquerettes, constellent le gazon qui n'est pas encore tondu, heureusement, cependant la pluie s'annonce hélas pour troubler ce joli printemps !
Pleins de petits riens pour notre bonheur !
Belle journée
Petits riens dites-vous, chère Marie ?
Vos fleurs de printemps, la raréfaction des alouettes
et même des hirondelles, la quasi disparition
de l’imparfait du subjonctif, non vos remarques
nous rappellent que nous avons un devoir de beauté
qui rime avec sérénité, ce calme du soir
si éloigné de l’actualité .
Avec Péguy comme guide, nous ferons en sorte
d’entretenir ces jardins de l’espérance
et d’en extraire les mauvaises herbes
qui s’échinent à y repousser !
Les explosions du printemps, étoiles du jasmin comprises,
sont en ce moment des « grands riens » de bonheur du jour…
Les enfants n'apprennent plus les temps du subjonctif, c'est un temps révolu, quel dommage, notre langue s'appauvrit. Quand j'étais petite, on apprenait tous les modes et tous les temps au CM2 (ex 7ème)
Quand on conjugue à l'imparfait du subjonctif, on a l'impression de faire de la gymnastique, une sorte de "fitness" de la langue française.... Quand je vois qu'aujourd'hui, même l'inversion du sujet semble une antiquité, je suis consternée ! Quant à l'usage du passé simple, j'ai lu dans un livre (publié à compte d'auteur il est vrai mais par une dame de plus de 80 ans et dont le métier était libraire) des récits écrits constamment à l'imparfait alors qu'il s'agit d'actions brèves et successives.
Le distique de Péguy est superbe !