Alors que l’horloge et le calendrier font naître une lame de fond qui rappelle l’absent, une main amie se pose tendrement sur l’épaule puis montre le bel arc-en-ciel que le soleil après la pluie fait s’éblouir. On se souvient alors d’un vers d’Henry Bauchau : « Si tu ne peux plus saluer le soleil avec ton corps, Salue-le en sourire ».

Faire la confiture de poires, comme chaque automne, parfumée à la badiane.
Aligner les pots, faire les étiquettes, les recouvrir d’un joli petit chapeau de tissu, puis les ranger dans le confiturier qui est plein pour l’hiver, sauf ceux destinés à être donnés qui resteront encore quelques jours sur la table, là, au milieu des courges et des potimarrons.