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  • Moisson de mots.


    Recevoir une jolie carte de la part d’une amie qui part bientôt au-delà des océans.
    Elle a simplement écrit quelques mots, une moisson de mots, qui racontent ce qu’il en était des liens tissés :

    « Même fermés, les livres agissent… Un livre fermé est comme une fête à venir, comme le visage d’un ami avant qu’il ne s’éclaire de la barque d’un sourire » (Christian Bobin).

    En rentrant, poser la carte sur une des nombreuses étagères de la maison.

  • C’est dimanche matin, en mai.


    Avant d’aller déjeuner en famille, aller chercher un Opéra à La Praline, la pâtisserie des Lônes, car c’est là qu’il est le meilleur.
    Pour cela, traverser le port de Sanary et acheter un bouquet de pivoines roses. Traverser aussi le marché bien ombragé et prendre chez l’Italien de quoi faire de la panna cotta dans la semaine.
    Au bout du marché, tourner à gauche et passer le pont au dessus de la Reppe. Avec d’autres, grands et petits, regarder les canards.
    Rejoindre le marché des Lônes. Prendre quelques asperges et de jolis abricots. Regarder les vêtements d’été, si légers. Hésiter devant un joli chapeau de paille.
    Arriver à la pâtisserie.
    Faire la queue. Il y a toujours du monde.
    Dire bonjour, parler du temps, du vent, mais il fait bon quand même.
    Prendre l’Opéra. Du pain.
    Repartir en longeant la plage, le gâteau au bout des doigts dans sa boîte en carton.
    Il fait un temps parfait : du soleil, une légère brise. La mer est d’un joli vert.
    Arriver là où on doit aller : dès l’entrée, cela embaume le poulet rôti.