Passer la soirée à lire Se changer, changer le monde, de Christophe André, Jo Kabat-Zinn, Pierre Rabhi et Matthieu Ricard.
Avoir choisi ce livre à la bibliothèque car il présente en exergue cette phrase d’Etty Hillsum : « Je ne crois pas que nous puissions corriger quoi que ce soit dans le monde extérieur que nous n’ayons d’abord corrigé en nous. »
Puis, relever d’autres phrases, parce qu’on aime faire ça, recopier des phrases dans un petit carnet, ou sur des petits bouts de papier, le plus souvent des dos d’enveloppes, et on les laisse sur les étagères, ou sur le bureau, ou sur la table, et parfois ils volètent dans la pièce et vont et viennent alors on les ramasse et on les relit, ou alors encore c’est quelqu’un de passage qui peut les lire si besoin :
« Soyez le changement que vous voulez voir en ce monde », Gandhi.
« Il est fondamental de s’occuper de soi-même non par nombrilisme ou par égoïsme, mais pour protéger et restaurer ce qui fait notre humanité : notre intériorité », Christophe André.
Ce sont des moissons de mots.
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Passer la soirée avec Nadia.
Passer la soirée à lire La petite communiste qui ne souriait jamais, de Lola Lafon.
Se réjouir de n’avoir jamais fait de compétition de sa vie.
Se dire que si on écrivait un livre un jour, on voudrait avoir aussi une vision questionnante du monde et des gens dont on parlerait, où tout ne serait pas soit tout blanc, soit tout noir parce qu'on apprend toujours de ceux qu'on rencontre.
Après avoir fermé le livre, écrire sur le petit carnet ces quelques mots : bienveillance, dignité, compassion, liberté.
Décider de conseiller ce livre à tous les lecteurs de la bibliothèque en demandant s’il est possible qu’on y colle le petit autocollant rouge en forme de cœur qui signale les bons livres. Les très bons livres.