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  • Passer la soirée avec William Fiennes.

    Après avoir lu Les oies des neiges, de William Fiennes tout un dimanche il y a quelques semaines, le relire intégralement comme on le fait souvent pour des livres admirables.
    Les oies des neiges ou comment trouver son été, comment trouver son nord, afin de vivre sa vie pleinement et non dans l’attente.
    Quand on aura récupéré ce livre qu’on va largement prêter jusqu’à peut-être en faire un livre voyageur, on le rangera tout près de Rick Bass, de John Haines, d’Edward Abbey, et de la grande Sue Huebbel dont on avait lu Une année à la campagne, Vivre les questions, il y a près de trente ans.


  • Relire d’anciens Bonheurs du Jour : Faire son possible.

    14 septembre 2010. Faire son possible.

    Le matin, ouvrir de très bonne heure les volets et regarder le ciel étoilé. Combien y a-t-il d’étoiles dans le ciel ? Faire un gâteau au chocolat, de la compote de pommes parfumée à la cannelle et à la cardamone.
    Le midi, aller déjeuner dehors, dans un coin d’ombre, et sentir le vent rafraîchir les bras et les jambes encore nus.
    Le soir, regarder le marquoir de broderie et se rappeler pleins de bonheur. Les tasses en porcelaine anglaise ; les brioches qu’on tartinait de confitures inimitables ; les bois flottés; les bouquets de mimosas ; les cheveux qui ont repoussé au moins deux fois ; comment ranger les fils de broderie ; les sachets de lavande ; les fous-rires ; les petits mots envoyés par la poste ; les pousses de chlorophytum ; les silences…
    S’endormir ce soir, rassurée de savoir que si on ne peut atteindre l’impossible, du moins on aura fait notre possible dans l’instant.