Récupérer plusieurs kilos d’oranges amères hyéroises pour une prochaine marmelade.
Le matin, poursuivre la belle lecture de l’Art du silence, d’Anselm Grün.
Un midi, déjeuner avec une amie à la Vague d’Or, face à la mer, et parler et écouter et être écoutée.
Chaque jour, prendre soin du bouquet de gerberas jaunes pour qu’il tienne le plus longtemps possible.
Faire des macaronis au gratin.
Ecrire cinq pages.
Apercevoir la première glycine en fleurs, à Mar Vivo, à côté de Taramasco. Faire un détour pour aller la regarder de plus près, la sentir, la toucher.
Aider une vieille dame, une amie désormais, à s’occuper des papiers administratifs.
Recevoir un appel des Restaus du cœur pour le projet d’atelier tricot.
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Beethoven, Arthur et Arturo.
Un matin très tôt, alors qu'on allume la radio, on tombe le Concerto n°3 de Beethoven. Si on reconnait tout de suite le concerto, on hésite sur l’interprète. On s’arrête alors sur un parking pour être tout à l’écoute. Ce doit être Rubinstein. Oui, ce doit être lui car on sent que le pianiste n’est pas un exécuteur de notes mais l’interprète d’un souffle. Une fois le morceau fini, on annonce qu’il s’agit d’un extrait de concert de 1945, avec Toscanini au pupitre et… Rubinstein au piano.
Quand on reprend la route, on réécoute le morceau dans la version de Clara Haskil. On a le temps pour Emil Gilels. On réécoutera Rubinstein ce soir.