On ira un jeudi matin prochain au marché du Brusc. On poussera jusqu’au Gaou dont on fera le tour.
On ira à pied à Bastian rendre visite à une amie et, avant de rentrer dans sa maison, on admirera à droite les collines qui s’étendent du Gros Cerveau jusqu’à la Ste Baume et à gauche Notre Dame du Mai.
On fera de la confiture de poires ; il est grand temps.
On continuera de fixer les lianes de l’ipomée.
On cirera les meubles.
On ira prendre un café sur le port de Sanary avant d’aller à la Médiathèque ; on n’oubliera pas d’aller prendre des épices à l’Aquarelle des Saveurs et de faire un tour à la librairie Baba Yaga.
On ira chercher des légumes à Fabregas.
On prendra le bateau pour traverser la rade, en plein après-midi.
On terminera le poème qu’on a commencé à écrire et, peut-être, on cherchera à le publier en envoyant quelques courriers à des éditeurs.
On invitera des copines pour un après-midi tricot/couture/broderie/gâteau/thé/papotages/rigolades.
On fera un ménage digne de ce nom.
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Le sourire l'après-midi.
L’après-midi offre sa langueur et son silence au rythme de la pendule.
On se souvient alors d’un vers d’Henry Bauchau, qu’on avait déjà partagé ici il y a un moment :« Si tu ne peux plus saluer le soleil avec ton corps
Salue-le en sourire. »
Et c’est ce qu’on fait : sourire.