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  • La question du lundi : vous avez dit dimanche ?

    Pour ceux qui ont la chance de ne pas travailler ce jour-là, le dimanche est vraiment un jour à part.
    Il commence par ce silence du matin. Dans les rues, peu de circulation. Dans la maison non plus, car on traîne un peu. On a l’impression d’avoir un temps quasi incalculable devant soi. On peut faire plein de choses le matin : rien, tout d’abord ; faire la grasse matinée ; lire ; aller au marché ; faire la cuisine ; s’occuper des plantes ; raconter des histoires ; aller faire une balade à vélo le long de la corniche. Si on a invité des amis, on fait une belle table, on prépare un bon repas, on sort les jolies tasses à café. Si ce ne sont pas des amis, c’est la famille qui vient ou alors on y va. L’après-midi, on papote, on repart se promener. Si on reste tranquille à la maison, entre soi, on prend le temps de parler un peu, de faire des projets peut-être, de se reposer. Puis arrive le soir. Le dimanche soir est particulier. Pour certains, il est source d’angoisse car il faut préparer la reprise du lendemain, pour d’autres il est l’occasion d’un autre moment de calme dans le jour qui tombe. Pour le dîner, on a ses rituels : on finit les restes, par exemple ; ici, souvent, on fait des croque-monsieur. Après, on range tout car on sait que demain, le temps sera compté. Mais tout va bien car on a fait de cette journée une parenthèse.

    Et vous, comment se passent vos dimanches ? Les aimez-vous ?

  • Force vitale.

    Tout en repassant alors que le soleil inonde la grande pièce, écouter de la musique. Mozart, bien sûr qui est au programme de l’émission En pistes !
    On se régale des extraits du Don Giovanni dirigé par Jérémie Rhorer, on est moins à l’aise avec la version proposée du Requiem, et puis c’est Menahem Pressler qui joue le premier mouvement de la sonate n°14 K. 457. Il a quatre-vingt-treize ans.
    C’est beau comme il joue. Il n’a plus rien à prouver mais simplement à être lui-même, en harmonie avec son être profond et jouer, tout simplement.
    Comme il est bon de savoir qu’il y a des gens qui sont ainsi, dégagés de toutes contraintes, mus par une force vitale exceptionnelle ! Ce doit être un homme heureux qui connait l’essentiel.
    Mozart était comme ça, dans l’essentiel.