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  • Les petites aspérités.

    Parmi les petites aspérités sur lesquelles on s’appuie, comme un alpiniste peut le faire sur la paroi qu’il escalade, en voici une qui permet d'éviter de nombreuses déceptions et par conséquent de simplifier sa vie : ne pas attendre des gens ce qu’ils ne peuvent pas donner, même si c’est bien dommage.

  • Dans le parfum du thym.

    Après avoir marché le long des sentiers dans les sous-bois décorés de belles thalles de lichen vert-jaune et de larges plaques de mousses qui forment comme des cartes de géographie, suivre une draille qui monte dur vers le grand soleil. Quand on y arrive, on a laissé derrière soi les cades. Des touffes de thym, alternant avec du romarin bien dru bordent la légère trace. Quand on s’est bien réchauffé, on se pose sur une grosse pierre blanche pour se restaurer. Le thym est partout. Les pieds le foulent sans le vouloir. Son parfum assaisonne l’eau, le pain, le fromage et la pomme. Avant de repartir, on coupe avec le petit opinel de quoi faire des tisanes pour l’hiver et, en riant, on met quelques tiges dans les toutes les poches.