Prendre le bateau pour aller chercher quelques livres à la Médiathèque.
Proposer à quelqu’un qui l’accepte de participer à un stage de yoga.
Découvrir l’Ensemble Harmonie grégorienne. On aime les groupes qui chantent a capella.
Tailler l’ipomée qui n’hésiterait pas à prendre le pas sur le caoutchouc si on la laissait faire.
Sur un chemin, se régaler de quelques mûres.
Refaire des poivrons à l’huile.
Voir une belle exposition de photographies de Matthieu Ricard à la Maison du Cygne de Six Fours.
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La question du lundi : de la tomate.
Les déjeuners familiaux ont de nombreux avantages. On se retrouve autour d’une table et par conséquent on parle, parfois tous en même temps mais peu importe. Tout y passe : le temps et ce terrible réchauffement climatique qui détruit notre planète, tuant les oiseaux et les insectes et faisant fondre les glaciers ; les actualités, de plus en plus terribles, avec ses guerres, ses dévastations, ses épidémies ; la situation économique particulièrement préoccupante ; la politique aussi, mais là, on s’arrête assez rapidement pour aborder des sujets plus généraux chacun y allant de son opinion basée soit sur des faits scientifiquement reconnus soit sur des habitudes familiales soit sur des goûts personnels. Ainsi en est-il de la tomate, et plus particulièrement de sa peau et de ses pépins.
La tomate, l’été, en Provence, est partout. Il arrive qu’on évoque un péril rouge, à savoir ces cagettes de tomates que soit on récupère du potager voisin soit on trouve à un prix très avantageux. Ainsi, tout le monde cuisine de la tomate. Oui mais voilà, qu’en est-il de la peau et des pépins ? Ceux qui se considèrent comme des puristes de la tomate les enlèvent, que ce soit pour la salade ou la sauce. D’autres, moins exigeants ou plus pressés, les conservent. Ici, dans cette maison, on enlève.
D’où la question du lundi : est-ce que vous épluchez et épépinez les tomates ou bien les consommez-vous intégralement ?