En rangeant la bibliothèque, feuilleter quelques livres de Madeleine Delbrêl et retrouver un passage qui avait été publié d’ailleurs sur ce blog il y a quelques années. Le voici. En remerciement pour toutes celles et tous ceux qui sont si gentils autour de moi ; en hommage à toutes celles et tous ceux qui l’ont été par le passé et m’ont fait grandir en humanité ; en espérant que l’essentiel à la vie humaine soit rendu à chacun :
« Le cœur des hommes de notre temps s’asphyxie lentement, sournoisement, d’une absence universelle : celle de la bonté… Aussi la rencontre d’un homme réellement bon, d’une femme réellement bonne produit-elle sur d’autres hommes, sur d’autres femmes, quelque chose qui ne relève pas du domaine de la pensée, un véritable phénomène d’oxygénation du cœur. Ces hommes, ces femmes réalisent que quelque chose d’essentiel à leur vie humaine leur est rendu. »
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Asphodèles, BAT, Boris Cyrulnik, Antoine Compagnon, Avrom Sutzkever.
Au détour d’un chemin en forêt, elles sont là, les asphodèles. Pour l’instant, elles sont un bouquet de feuilles qui surgit de la terre. On pourrait avoir l’impression qu’elles poussent au hasard mais non : en fait, tout était prévu pour chacune et pour toutes : leur place, leur existence de fleur, le nombre de feuilles et de pétales blancs, la hauteur de la tige qui s’élancera bientôt pour mener à son pinacle les si jolies fleurs. Ce sera beau. Il faudra penser à revenir dans quelques temps.
Signer le BAT de la couverture du prochain livre. Vérifier une dernière fois les épreuves des pages intérieures.
Ecouter avec un immense plaisir Boris Cyrulnik à La grande librairie.
Commencer la lecture de La vie derrière soi, d’Antoine Compagnon.
Picorer çà et là dans Heures rapiécées, poèmes d’Avrom Sutzkever.