Le poème du jour d’Emily Dickinson (1) :
Jaune était le Ciel aux confins
Taillé dans un Jaune plus Jaune
Puis le Safran glissa au Vermillon
Sans couture qui pût se voir
A propos : Marcher dans les feuilles qui jonchent le trottoir et, justement, elles sont safran.
(1) Emily Dickinson, Quatrains et autres poèmes brefs, nrf, Poésie/Gallimard, 2000, p. 215
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Emily Dickinson, solstice d’hiver.
Le poème d’Emily Dickinson du jour (1) (rappel un poème d’Emily Dickinson par jour jusqu’à Noël, à l’initiative du blog A sauts et à gambades) :
Ne juge pas si lointain ce qui peut s’atteindre
Bien que le couchant t’en sépare
Ni si proche ce qui, voisin,
Est plus loin que le soleil.
Solstice d’hiver : La nuit la plus longue mais, dès demain, les jours vont rallonger.
(1) Emily Dickinson, Quatrains et autres poèmes brefs, nrf, Poésie/Gallimard, 2000, p. 101