Des fleurs, hier, sont arrivées à la maison et certaines ont traversé la mer.
Alors, ce poème d’Emily Dickinson (1), qui aimait tant les fleurs, lisait des livres sur les fleurs, cultivait des fleurs, envoyait des fleurs, complétait régulièrement son herbier.
Une mer sépare – du Mien –
Les autres pays –
Mais les fleurs – en Ambassadrices –
Entre nous négocient.
(1) Claire Malroux, Chambre avec vue sur l’éternité Emily Dickinson, nrf, Gallimard, 2005, p. 181
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Emily Dickinson, dire bonjour, dire au revoir, aller à pied.
Le poème d’Emily Dickinson du jour (1) (rappel un poème d’Emily Dickinson par jour jusqu’à Noël, à l’initiative du blog A sauts et à gambades) :
De son Cocon un Papillon
Comme Dame sur son Seuil
Emergea – un Après-midi d’Eté –
Pour Vaquer en Tout lieu –
Sans dessein – que je pusse déceler
Sinon celui de s’égarer
En une Variété d’Entreprises
Que les Trèfles – comprenaient
Vie : Dire bonjour en entrant dans une boutique ; dire au-revoir en sortant.
Local : A quelques kilomètres de la maison, les haricots verts continuent de pousser à la ferme où on va se ravitailler. Il faut en profiter car d’ici une dizaine de jours, il n’y en aura plus ! Ils sont bons et leur charge carbone est très faible, d’autant qu’on va les chercher à pied.
(1) Emily Dickinson, Une âme en incandescence, éd. José Corti, 1998, p. 403 – Cahier 29,30,31 – extrait du poème 354 – Traduction de Claire Malroux