Sous le soleil éclatant du jour, on range les plantes d’hiver, cyclamens et bruyères, pour installer, sur le rebord de la fenêtre et sur la table bleue, un semblant de carré de simples : basilic, persil, menthe, coriandre et sauge. C’est encore tout fragile et tout petit, mais, le midi, pour parfumer la salade, on peut cueillir une feuillette de chaque.
Pour tenir compagnie à ces herbes odorantes, on est allé chercher deux pots de marguerites jaunes. Ainsi, au cas où le soleil du printemps aurait à se reposer momentanément, elles auront toujours l’illusion de la lumière.

Puisque le jour est désormais plus long, faire un détour en rentrant pour aller sur la plage.
Se mettre pieds nus et fouler le sable.
S’approcher de l’eau.
Attendre que les vaguelettes viennent.
Les laisser partir, les laisser revenir sans bouger jusqu’au moment où on retrousse le bas du pantalon pour marcher tranquillement le long de la grève.
Remonter ensuite pour rentrer, les pieds nus pleins de sable.