Poser cette question à quelqu’un, et prendre le temps d’écouter la réponse.
Faire fi des courses à faire, du travail à terminer, du repassage qui attend, laisser sonner le téléphone, et autres, parce qu’on a vraiment demandé « comment ça va ? », parce qu’on a vraiment envie d’entendre la réponse, de savoir ce qu’il en est, parce que quand soi-même on est interrogé comme ça, on aimerait pouvoir répondre tout son saoul.
Et de cette attente et de cette écoute, découle une longue conversation sur la journée écoulée, sur les collègues de travail, sur la famille, sur la vie, sur les joies et les doutes.
Une question qui ouvre la porte au besoin d’être écouté que chacun porte en soi.
MOISSONNER / Bonheur du jour quotidien - Page 278
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Comment ça va ?
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Cyclamens, suite.
Une fois la caissette de cyclamens dans la cuisine, sur le vaste plan de travail blanc, regarder cette abondance et choisir de la partager.
Attraper le cyclamen violet et aller sonner chez la première voisine pour le lui offrir.
Faire de même avec le rose foncé chez la voisine d’en face, celle qui n’hésite jamais à dire oui pour venir nourrir les chats quand on part en week end.
Apporter le cyclamen rose clair à sa vieille mère parce qu’on sait qu’elle les aime de cette couleur.
Remettre le blanc dans la voiture pour le donner le lendemain à sa co-panière de l’Amap.
Garder le rouge. Et lui dire qu’il a une mission importante : être à lui tout seul tous les cyclamens de la saison.