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MOISSONNER / Bonheur du jour quotidien - Page 86

  • Cigales.

    Marcher longtemps loin de la rumeur de la ville mais au cœur du concert que les cigales vont donner tout l’été. On entend, à la vigueur des stridulations, comme elles sont nombreuses ; et heureuses aussi. Après une longue période enfouies dans la terre obscure, elles s’abreuvent de la lumière et de la chaleur, et c’est pourquoi elles chantent de joie. Et on imagine qu’elles sont heureuses aussi de se retrouver toutes ensemble pour cette louange au jour. En s’asseyant contre le tronc d’un gros pin à l’écorce rose qui, lui, répand son chaud parfum, on prend le temps de les écouter. Elles disent que, justement, tout est maintenant.


  • Repère.


    Au détour d’un chemin près du Fort Napoléon, entendre la première cigale. C’est comme un repère que le temps passe, certes, mais qu’il est aussi immuable dans son renouvellement. C’est pourquoi il faut marquer le pas et prendre le temps d’écouter cette cigale signal de l’été qu’elle a fait surgir de terre en même temps qu’elle peut-être, ou qu’elle a senti être déjà là et a donc rejoint au cœur de cette après-midi où il fait déjà chaud.