Sanary : Promenade de très bonne heure dans les allées du grand marché ; un café sur le port ; à la médiathèque, réserver le tome 3 du « Bureau des Affaires occultes », d’Eric Fouassier, qui n’est pas encore équipé mais il y a de fortes chances pour qu’on puisse le lire au plus vite.
Par la force des arbres : Vraiment, un très joli livre qui fait réfléchir. L’auteur, à la suite d’un désastre professionnel qui l’a complètement ébranlé, va vivre un printemps dans un arbre. Il y tient un journal et fait le point. « J’ai trouvé un confin favorable à l’intériorité. J’ai marché parfois si loin pour trouver le silence. Il est là, en moi, dans ces bosquets. » (1)
J’ai choisi ce passage car depuis de nombreuses années maintenant le silence est en moi et je suis toujours heureuse quand je sens que quelqu’un est enfin apaisé.
(1) Edouard Cortès, Par la force des arbres, Ed. Equateurs, 2020, p. 67
MOISSONNER / Moisson - Page 33
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Sanary, le Bureau des Affaires occultes, trouver le silence.
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Chant grégorien, Par la force des arbres, deux rosiers sauvés.
Chant grégorien : Ecouter plus d’une heure durant sous les hautes voûtes d’une église un exceptionnel concert de chant grégorien. Comme à chaque fois l’art permet de se transporter dans un monde de bienfaits, hors du temps, pour recharger et le cœur et l’âme.
Lecture en cours : Par la force des arbres, d’Edouard Cortès et toujours Balzac, de l’immenssissime Stefan Zweig.
Sauvetage : Remarquer en sortant de la supérette du coin, deux rosiers Isla rouges Palace en train de dépérir dans un lot de produits invendus. Proposer de les récupérer en expliquant au vendeur affairé qu’on a de la peine pour eux. De retour à la maison, le premier geste est de les poser sur la terrasse, à la lumière du jour dont ils étaient privés, puis de les abreuver. A la fin de la journée, ils ont déjà repris un peu de vigueur. Les chats, allongés de tout leur long sur la pierre chaude de la terrasse, leur tiennent compagnie. Tout ira bien maintenant. On leur cherche un beau jardin.