Emotion : Merci aux nouveaux lecteurs d’Aussitôt que la vie. Ils sont peu nombreux mais je les sais de qualité. Et quel que soit leur nombre, ils comptent beaucoup pour moi.
Méditation : Relever ces mots de Pessoa (Le livre de l'intranquillité) dans le journal d’hier et les partager ici : « Je ne suis rien / Je ne serai jamais rien / Je ne peux vouloir être rien / A part ça, j’ai en moi tous les rêves du monde. » (1)
Chance : Ecrire quelques lettres et, pour aller les poster, marcher le long de la mer.
(1) La Croix, 9 novembre 2022. Chronique d’Emmanuel Godo ; citation de Pessoa dans la traduction de Patrick Quillier.
MOISSONNER / Moisson - Page 71
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Aussitôt que la vie, Pessoa, le long de la mer.
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Ranger, troc, relire d’anciens Bonheurs du Jour, mérévilles, terre.
Quotidien : Ranger le tiroir dans lequel sont les couverts. Maison bien rangée, cerveau apaisé.
Troc : Gelée de coings contre le catsitting d’une jolie minette tricolore.
Relire d’anciens Bonheurs du Jour : « Les mérévilles (1) sont arrivées à la maison. Posées tranquillement sur le plan de travail de la cuisine. Dessous, plusieurs poches en papier bien étalées car elles sont pleines de la terre dans laquelle elles ont poussé. Leur terre. Quand on les a prises dans les mains avant de les mettre dans le panier, on en a eu les mains pleines aussi, sans pour autant avoir l'impression de les salir. Plutôt de participer à ce cycle de la vie, quand on plante une graine, qu'un fruit pousse, qu'on le cueille parce qu'il peut alors nourrir. On va laisser les mérévilles pleines de terre jusqu'au moment où on préparera la confiture. Nul besoin de les laver pour en faire des fruits présentables parce que propres. Les laisser comme ça, c'est aussi une façon de maintenir ce lien si nécessaire avec la terre. Terre, terreau, terrien, terrienne, terroir. » (27 octobre 2019)
(1) Les mérévilles sont des pastèques à confiture.