Contemplation : Les fleurs blanches et parme des cosmos dans le soleil du matin, au potager. Elles sont si hautes maintenant qu’on peut les regarder droit dans les yeux sans avoir même à se pencher. C’est bon d’échanger un regard profond avec des fleurs. D’ailleurs, on en cueille un petit bouquet qu’on donne à une dame âgée et seule en se disant qu’elle pourra elle aussi échanger des regards tout au long de la journée.
Lecture : Le fil sans fin, de Paolo Rumiz dont le sous-titre est : Voyage jusqu’aux racines de l’Europe et Montaigne en quatre-vingts jours d'Alain Legros.
Vastitude : La plage des Sablettes sous la pluie ; la mer, comme poursuivant le ciel, hésitante entre ces teintes grises et bleues des nuages et celle transparente des gouttes d’eau qui claquent sur le sable et sur le rebord du chapeau. Au loin, la silhouette de la chapelle dessine sa présence au sommet du Mai mais, peu à peu, les arbres se fondent dans le vent qui ramène, quoi qu’on en dise, quelques posidonies.
MOISSONNER / Moisson - Page 76
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Cosmos, échanger un regard, Paolo Rumiz, plage des Sablettes sous la pluie.
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C’est l’automne, Gustav Mahler, le ciel du matin, Aussitôt que la vie.
Date : C’est l’automne aujourd’hui, comme il est dit sur le calendrier. On fera de la soupe et des pommes au four. Et on ira chercher à la Coopérative agricole une bruyère d’un doux parme clair pour la mettre sur le rebord de la fenêtre.
Ravissement : La 2ème symphonie de Mahler.
Contemplation : Le matin très tôt, il est fait nuit encore. Au fil des nuits, la lune après avoir été pleine et resplendissante s’est laissée gagner par l’ombre et elle est désormais un fin croissant. Les étoiles ont assisté à cette transformation sans cesser de briller tout autant et ainsi le ciel est toujours beau au lever.
Emotion : Merci aux nouveaux lecteurs d’Aussitôt que la vie, ici et là. Qu’ils n’hésitent à faire part de leur ressenti !