Ranger la bibliothèque car les livres vont et viennent. On les sort des rayons, on les feuillette, on les pose sur une table, on les descend dans la salle, on les emmène dans le sac à dos ou le sac à main. On en amène de nouveaux qu’on lit, qu’on annote, qu’on relit et qu’on se décide à mettre enfin sur une étagère à l’endroit qui semble leur convenir : roman, poésie, religion, histoire, art, …
Au moment où on range Ma vie dans monts, d’Antoine Marcel, près de Thich Nhat Hanh, Edward Abbey, John Haines, Paolo Rumiz, Anselm Grun, d'autres encore et surtout l’incontournable Sue Hubbell, on le feuillette pour retrouver cette jolie phrase qu’on y avait soulignée : « Lorsque votre lecture fait vivre un livre, ce n’est plus ce volume inerte au milieu des volumes poussiéreux de la bibliothèque, c’est un trésor. »
antoine marcel - Page 2
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Trésor.
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En silence.
Ma vie dans les monts, d’Antoine Marcel, fut le livre de quelques matins ces derniers jours. Le lire une première fois, d’une traite quasiment. Le relire ensuite plus tranquillement, en prenant le temps de cocher quelques phrases, de rechercher les poèmes des poètes chinois cités par l’auteur (Bashô, Issa, Buson, Shiki), de continuer à réfléchir à la philosophie zen.
C’était bien de rester ainsi dans le silence et de revenir, comme dit l’auteur lui-même, vers « les espaces de l’intériorité ». Et bien sûr il évoque Jacques Brosse, l’auteur de Le bonheur-du-jour et Mythologie des arbres.
A lire prochainement : Traité de la cabane solitaire.