Apprendre qu’une amie a commandé trois exemplaires du Journal d’une seconde vie... Oui, trois d’un coup ! Lui dire que cela fait chaud au cœur.
Remarquer les nouvelles petites feuilles du chèvrefeuille planté juste devant le portillon de la maison.
Discuter avec une personne solaire.
Etre aidée pour changer la fermeture éclair d’un jean.
Ecouter le vent violent, un soir de tempête, tout en étant chez soi, avec les chats. Mesurer sa chance.
Recopier sur un bout de papier une citation de George Eliot dont on vient de terminer le roman Le moulin sur la Floss : « Il n’est jamais trop tard pour devenir ce qu’on aurait pu être. »
Recevoir une lettre lilas à midi et prendre plaisir à y répondre tout de suite pour la poster l’après-midi même.
Se sentir en forme pour inviter des amies un soir, mais vraiment tôt et en partageant les préparatifs du repas qui sera très simple.
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Moisson.
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Moisson.
Remarquer trois violettes particulièrement discrètes qui poussent au pied du mur : elles sont derrière des orties.
Considérant qu’un des cartons « Littérature américaine » dans lequel il y avait George Eliot, Flannery O’Connor et Henry James, préparé lors du déménagement d’il y a quelques années, a définitivement disparu, aller à la librairie Charlemagne commander quelques romans de Georges Eliot. Heureusement, Jack London, Carson McCullers, Jack Kerouac, Steinbeck, Harper Lee, et Eudora Welty avaient été mis dans le carton « Littérature américaine suite » qui ne fut pas perdu, lui.
Faire du riz car le Carême commence.
Continuer sur le chemin du refus de l’envahissement des contraintes inutiles.
Recevoir une jolie carte faite maison avec des petites pierres et du bois flotté ramassés sur une plage un peu lointaine, ainsi qu’une « magnet » bleue sur laquelle il est écrit : A booklover never goes to bed alone.