Recevoir un appel de la Médiathèque de Sanary : le dernier livre de Pierre Rabhi qu’on a réservé est disponible et on peut venir le chercher.
Faire de la compote de pommes parfumée à la badiane.
Ecouter en boucle un cd de Julien Clerc apporté par le Père Noël.
Se plonger tous les soirs dans la correspondance africaine de Karen Blixen.
Admirer les mimosas désormais en pleine floraison.
Marcher sur la plage.
Prendre le bateau quasiment toute la semaine pour aller travailler.
Avoir la fève mais la donner à une petite fille trop déçue de ne pas être la reine.
Recevoir la commande de chaussettes de Berthe aux Grands Pieds.
Cette fois-ci, mettre aussi des panais dans la soupe.
Remarquer que les jours rallongent un tout petit peu quand même.
médiathèque de sanary - Page 4
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Moisson.
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Moisson.
Debout en plein milieu de la pièce, écouter la pluie tomber fortement sur le nouveau toit qui « durera bien plus longtemps que nous », a dit le maçon.
Faire une visite à la gentille doctoresse blonde qui dit : « c’est très bien. »
Recevoir un appel de la Médiathèque : le dernier livre d’Andréi Makhine qu’on a réservé quelques jours plus tôt est rentré, on peut venir le chercher.
Prendre un thé au Sport, sur le port de Sanary, et lire la belle longue lettre reçue le matin.
Mettre toutes les plantes dehors, par terre sur la terrasse, bien blotties les unes contre les autres, pour qu’elles s’abreuvent de la pluie et se nettoient de toute la poussière.
Marcher sur le nouveau plancher du bureau agrandi de plusieurs mètres carrés.
Faire la première soupe de l’automne : pommes de terre, courge, poireaux.
Dévorer un livre de Boris Cyrulnik, Je me souviens, et apprendre qu’il est né à Bordeaux – comme Maman, tiens….
Ecrire. Y prendre un tel plaisir qu’une fois le texte de cette nouvelle terminé, en commencer une autre.