Ma vie dans les monts, d’Antoine Marcel, fut le livre de quelques matins ces derniers jours. Le lire une première fois, d’une traite quasiment. Le relire ensuite plus tranquillement, en prenant le temps de cocher quelques phrases, de rechercher les poèmes des poètes chinois cités par l’auteur (Bashô, Issa, Buson, Shiki), de continuer à réfléchir à la philosophie zen.
C’était bien de rester ainsi dans le silence et de revenir, comme dit l’auteur lui-même, vers « les espaces de l’intériorité ». Et bien sûr il évoque Jacques Brosse, l’auteur de Le bonheur-du-jour et Mythologie des arbres.
A lire prochainement : Traité de la cabane solitaire.
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En silence.
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Moisson.
Continuer à ralentir puisque c’est ainsi maintenant.
Offrir La formule préférée du professeur de Yôko Ogawa à quelqu’un qui enseigne les mathématiques.
Ecouter un dimanche matin Éric-Emmanuel Schmitt invité de l’émission Musique Emoi.
Faire de la confiture de fraises.
Faire du pistou avec un énorme bouquet de basilic ramené du marché.
Dévorer Ma vie dans les monts, d’Antoine Marcel.
Passer un dimanche calme à la maison.
Récupérer de très nombreuses pelotes de laine pour faire des couvertures, des pulls, des bonnets, des chaussettes et, tout en les manipulant, discuter avec les copines pour savoir quel tricot irait avec la couleur : avec ça, on pourrait faire un pull pour un petit garçon, avec une fermeture éclair – avec celle-là, une couverture, sans aucune doute, c’est de la pure laine – avec celle-ci, un gilet, en éclaircissant avec une bordure jaune et de jolis boutons jaunes aussi – etc.