N’ayant conservé que très peu des principes du temps passé des convenances à respecter, décider de s’occuper du pain rassis qui reste dans la panière car « on ne jette pas du pain ».
Devant le tas de tranchinettes et de quignons, s’interroger pour savoir si on va faire des pains perdus ou du pudding.
Finalement, faire les deux.
Servir les pains perdus au goûter.
Apporter le pudding, encore tout chaud, au voisin du dessus dont on se souvient qu’il a aidé à creuser une fine tranchée dans le jardin afin de planter les bulbes de tulipes.
En profiter pour lui souhaiter une bonne année.
voisin
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Pain rassis.
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Minette, Savannah, Hercule, Enzo, et les autres.
Descendre au marché.
A mi-chemin, rencontrer une voisine qui en revient.
- Ah ! Bonjour, justement, je voulais vous parler d’un chat qui vient chez moi de temps en temps.
- Ah oui ? Comment est-il ?
- Tigré, de grandes oreilles, il est tatoué, mais il semblé âgé, et perdu.
- Ah, c’est peut-être Enzo. Le chat de Monsieur Truc, vous savez, celui qui a aussi Minette, la jolie blanche légèrement tigrée.
- Ah oui, celle qui vient chez vous ?
- Elle ne vient jamais chez vous ? Parce qu’elle va partout, elle.
- Non. Alors c’est Enzo, vous croyez ? Regardez, je l’ai pris en photo.
- Ah oui, c’est bien lui.
- Ah, d’accord. Il n’est pas perdu, alors. Remarquez, je continuerai à lui donner à manger, si besoin. D’ailleurs, mes chats, ils vont toujours manger chez vous ? C’est gentil de votre part, mais vous savez, ils ont tout ce qu’il faut. D’ailleurs, votre Hercule, il vient aussi, mais le soir, seulement. Qu'est-ce qu'il est gentil ! Il se laisse caresser facilement, il n'est vraiment pas sauvage.
- Mais c’est parce que c’est le copain de votre Savannah. Ah, celle-là, elle en fait des ravages. Mais elle est bien, hein, maintenant, quand on pense à toutes ses misères, la pauvre…
- Et oui, on a bien fait de la recueillir.
- Hercule, le matin, il reste à la maison. Je l’enferme. Je n’aime pas qu’il sorte toute la journée. C’est vrai, quand même, à son âge, il n’est plus tout jeune… Ma Mimi, elle, elle ne sort plus, elle a bien compris, vous pensez, à 17 ans. Et au fait, vous voyez toujours le noir, vous savez, le gros, qui boitait….
- Oh, celui-là, ça fait longtemps que je ne l’ai pas vu. Je croyais qu’il allait plutôt chez vous.
- Je ne le vois vraiment plus… Qui sait ce qui a pu lui arriver, le pauvre… Par contre, le chat des nouveaux voisins, vous savez, ceux qui se sont installés dans la maison rouge…
- Oui, et bien…
- Ils laissent leur chat dehors, jour et nuit ! Et on ne sait même pas son nom !
- C’est pas possible ! Mais comment est-il ? Il viendra peut-être chez moi ?
Etc.