Cesser d’être dans le conflit : Peut-être est-ce vain de le penser, mais c’est cela que j’espère : que chacun soit en paix avec lui-même et cesse d’être dans le conflit ; si on ajoute les uns à la suite des autres ces non à la violence en allumant pour chacun une minuscule lumière, nul doute qu’on soit ébloui, ébloui par la vie.

Pudding aux poires : Avec les morceaux de pain qui restent depuis un moment et avec les deux quignons sauvés chez quelqu’un qui allait les jeter juste après le repas, faire un pudding dans lequel on met des poires données par l’épicière car, déjà blettes, personne ne les aurait achetées. Il suffisait de les peler et d’enlever les parties abîmées pour récupérer un bon peu de chair.

N’ayant conservé que très peu des principes du temps passé des convenances à respecter, décider de s’occuper du pain rassis qui reste dans la panière car « on ne jette pas du pain ».
Devant le tas de tranchinettes et de quignons, s’interroger pour savoir si on va faire des pains perdus ou du pudding.
Finalement, faire les deux.
Servir les pains perdus au goûter.
Apporter le pudding, encore tout chaud, au voisin du dessus dont on se souvient qu’il a aidé à creuser une fine tranchée dans le jardin afin de planter les bulbes de tulipes.
En profiter pour lui souhaiter une bonne année.