Sur le chemin du retour, après un séjour à l’étranger sans internet ni télévision et à peine le téléphone, on allume la radio et on écoute un reportage consacré à un ancien agriculteur anglais de 84 ans, John Butler, dont les vidéos connaissent un grand succès. Plusieurs raisons à cela : les thème abordés (sa vie, la nature, la méditation) mais aussi la façon dont il s’exprime : calmement et lentement.
De retour et muni des équipements ad hoc, on regarde une de ses vidéos.
Et puis comme ça, pour voir, on allume la télévision. Mais quelle cacophonie, ces gens autour d’un plateau qui parlent tous en même temps sans écouter qui que ce soit ! On passe sur une autre chaîne : mais quelle rapidité d’élocution pour ce journaliste ! Comment respire-t-il ? Vite ! Un reportage animalier, peut-être ? Ou une émission sur un pays lointain, genre Mongolie ? Ou rien : silence. Ou alors Mozart.
D’où la (les) question(s) du lundi : Ne trouvez-vous pas qu’on parle de plus en plus et de plus en plus vite ? Ne faudrait-il pas ralentir un peu aussi le débit de la parole et l’intensité du son de la voix ?
Bonheur du jour - Page 328
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La question du lundi. Parler à voix basse et lentement.
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Moisson du samedi 31 juillet 2021.
Jeter tout ce qu’il y avait dans la soupière posée sur la table en décoration : clés diverses, lunettes de soleil rayées, cadenas sans clé, fiche d’explication pour entretenir une orchidée trépassée depuis des lustres, bout de papier avec un numéro de téléphone inconnu, vieux porte-monnaie au cuir racorni qui d’ailleurs ne ferme plus, cordons et câbles noirs ou blancs, élastiques cassés, trucs, machins, bidules. Laver ensuite la soupière vidée.
Faire une longue promenade en bateau. Sentir le vent sur la peau. Rester bien à l’abri sous le grand chapeau dont il faut parfois tenir un des bords. Regarder les oiseaux qui connaissent tous les chemins de la surface du lac. Saluer des gens qu’on croise sur d’autres bateaux.