Le matin, poursuite de la relecture du Journal d’Anne Frank et écriture à son propos. « Les gens libres ne pourraient jamais concevoir ce que les livres représentent pour les gens cachés. Des livres, encore des livres, et la radio. » (1) ; l’ode au stylo… (2)
Dans le sac à main, le journal quotidien et le carnet d’écriture.
Le soir, L’or du temps, de François Sureau ; un gros livre de près de 900 pages, qui se lit lentement, est magnifiquement bien écrit, pèse aussi son poids de culture, fait réfléchir, fait découvrir, donne envie de marcher tout autant que de rester chez soi à lire et à écrire.
Prochaines lectures :
Camille Pascal : La chambre des dupes
Jules Supervielle : Le forçat innocent suivi de Les amis inconnus.
(1) Anne Frank, Journal, Ed. Livre de Poche, n° 287, 1970, p.101
(2) Id, page 129
Bonheur du jour - Page 346
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Livres du matin / du sac à main / du soir.
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Moisson du 24 octobre 2020.
Faire le courrier et partir à pied le poster en longeant la mer.
Admirer les fleurs de l’hibiscus qui ne semble pas vouloir admettre qu’on est déjà fin octobre.
Rendre service dans la mesure du possible ; sourire, au moins.
Saluer le ciel et les étoiles chaque matin ; la lune aussi parfois quand elle est là.
Etre émue par la lumière dorée de l’automne, un après-midi où on rentre avec un poids sur le cœur et un autre sur les épaules ; alors le poids sur le cœur disparaît.
Ecrire deux pages par jour.