En marchant, ramasser du romarin pour les tisanes et la cuisine, des pissenlits pour faire une belle salade, du fenouil pour parfumer le prochain plat de poisson, et quelques arbouses bien rouges qu'on grignote sur le chemin, pour le plaisir.
Admirer les vastes vignes qui vont jusqu’à la forêt, les arbousiers innombrables en pleine floraison de petites clochettes, les chênes et tous les arbres aux couleurs fauves, les bandes d’herbe et les thalles de lichen.
Remarquer les champignons : des blancs, des beiges, des oranges, des petits, des gros, des larges. Mais comme on ne sait pas tous les nommer, on profite de croiser des cueilleurs de champignons, reconnaissables à leur panier et à leur bâton, pour leur poser des questions ; ils montrent bien volontiers leurs récoltes ; on retient le mot coulemelle.
Bonheur du jour - Page 625
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En marchant.
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La question du lundi : apprendre chaque jour.
En regardant une émission sur Victor Hugo on apprend qu’au moment où il écrivait Les misérables (il s’y est pris en deux périodes espacées de plusieurs années), il rédigeait un journal de ce qu’il apprenait chaque jour en allant rencontrer des ouvriers et en les interrogeant.
On pourrait retenir cette idée : faire la liste de ce qu’on apprend, pas forcément chaque jour, mais du moins régulièrement.
Ainsi, ici, on pourrait commencer cette liste par cela : Pendant qu’il écrivait Les misérables, Victor Hugo tenait un journal de ce qu’il apprenait chaque jour.
Et vous, feriez-vous une telle liste ? Que pourrait-elle contenir à propos des derniers jours ?