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alexandre jollien

  • Maître Eckhart encore, Flore à Tamaris.


    Lectures en cours : Deuxième lecture du très beau « Réduit à rien, les derniers jours de Maître Eckhart », de Rémy Valléjo en parallèle avec « L’essentiel de Maître Eckhart – 13 sermons traduits par Laurent Jouvet », préface d’Alexandre Jollien. Le soir, « Nocturne pour le commissaire Ricciardi », de Maurizio De Giovanni, roman policier dont l’action se déroule à Naples dans les années 30.

    Exposition : Visiter la belle exposition proposée à la Villa Tamaris, « Flore, le temps du souvenir ». Moment de calme et de contemplation de traces de vie, d’un regard qui vient du cœur. Cela fait du bien, cette humanité.

  • Phrase à méditer.

    Dans son livre, La sagesse espiègle, Alexandre Jollien parle de la « machine à mouron » (pp. 73 et 75).
    Le mouron ! On n’avait plus entendu cette expression depuis bien longtemps. Se faire du mouron, se faire des cheveux blancs, se faire du mauvais sang…
    Voici une phrase qui incite à la méditation :

    « La machine à mouron a une mémoire d’éléphant. Elle engrange tout et ne manque pas une occasion de nous resservir l’écho lointain des anciens traumatismes, des blessures mal cicatrisées, ce qui est resté coincé en travers de la gorge. » (p. 75)

    L’expression est juste, pertinente, fulgurante même : quand, tout à coup, ça y est, la rumination commence et que, malgré tous nos efforts, rien n’y fait et ça revient, ça revient, ça revient…
    Mais on s’en souviendra et on s’en servira les jours gris. On dira : « Hé, la machine à mouron ! Arrête un peu ! » Merci Alexandre.