« Ces jours bleus et ce soleil de l’enfance. »
C’est le dernier vers écrit par Antonio Machado sur un bout de papier qui fut trouvé dans sa poche après son décès en 1939, à Collioure. C'est un vers magnifique.
Le grand poète espagnol a été un beau compagnon tout au long de l’été, dans le soleil, dans le vent, dans la montagne, à l’ombre des arbres.
Dans un orme sonnait le ciseau éternel
de la cigale chanteuse, le monorythme jovial,
bruit de fer ou de bois
de la chanson estivale.(1)
La période des vacances se termine et le blog va bientôt reprendre un rythme plus régulier.
(1) Antonio Machado, Solitudes, p. 36, in Champs de Castille, précédé de Solitudes, Galeries et autres poèmes et suivi des Poésies de la guerre, nrf Gallimard,
antonio machado
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Ces jours bleus et ce soleil de l’enfance.