A plusieurs reprises, au long de la lecture du livre de Paolo Rumiz, Comme des chevaux qui dorment debout, on a pensé à un autre livre, Le grand troupeau, de Giono. Un très grand livre. Et justement, alors qu’on est en forme pour épousseter les étagères, on arrive au rayon spécifiquement dédié à Giono. Stupeur, on ne voit pas Le grand troupeau. Chiffon en main, on se dirige vers les étagères du rayon Littérature, où les auteurs sont rangés par ordre alphabétique, toutes nationalités confondues : il est possible que ce livre soit allé faire un tour du côté d’Erich Maria Remarque et de A l’ouest rien de nouveau? Non ... Alors près de Barbusse et du Feu ? Pas plus. Junger ? Non plus. On ne posera pas la question habituelle : Mais qui donc a emprunté Le grand troupeau dans l’édition blanche de Gallimard et ne l’a pas rendu ? Comme on passera devant la librairie Charlemagne pour aller au marché, on y entrera, on nous dira bonjour, on ira au rayon littérature française situé à l’étage et soit on trouvera Le grand troupeau, soit on le commandera et on pourra remettre ce livre à sa place.
barbusse
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Du bonheur d’habiter près d’une librairie.
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25 juin 2010. Ranger la bibliothèque.
Décider de dépoussiérer les étagères, une à une, et les livres, un à un.
Commencer par la première bibliothèque, de A à C.
Aragon, Austen, Arnim, Auster, Aymé, Barbusse, Barthes, Balzac, Beckett, Blanchot, Blixen, Bobin, Brontë….
Feuilleter quelques livres.
Relire quelques passages.
Retrouver des articles dont le papier est maintenant jauni, des feuilles séchées entre des pages.
S’arrêter en plein milieu, car on a pris le temps de cette promenade bien agréable.