Ceux de 14, de Maurice Genevoix, a dû être prêté à quelqu’un. Que celui ou celle qui se reconnaît ait l’amabilité de se faire connaître !
En fait, en repensant à la commémoration du 11 novembre, on a eu envie de reprendre Le grand troupeau, de Giono et Ceux de 14, de Maurice Genevoix parce qu’on avait comme une intuition à propos d’un mot, « départ ».
L’incipit de Le grand troupeau : « La nuit d’avant, on avait vu le grand départ de tous les hommes. »
L’incipit de Ceux de 14 : « L’ordre de départ est tombé comme un coup de tonnerre. »
En ce jour, penser à ceux qui sont partis ainsi pour la guerre de 14-18, si jeunes ; ceux qui n’en sont pas revenus ; ceux qui en sont revenus cruellement blessés, à jamais, et dans leurs corps et dans leurs cœurs. Les a-t-on écoutés ?
le grand troupeau
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Commémoration.
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Du bonheur d’habiter près d’une librairie.
A plusieurs reprises, au long de la lecture du livre de Paolo Rumiz, Comme des chevaux qui dorment debout, on a pensé à un autre livre, Le grand troupeau, de Giono. Un très grand livre. Et justement, alors qu’on est en forme pour épousseter les étagères, on arrive au rayon spécifiquement dédié à Giono. Stupeur, on ne voit pas Le grand troupeau. Chiffon en main, on se dirige vers les étagères du rayon Littérature, où les auteurs sont rangés par ordre alphabétique, toutes nationalités confondues : il est possible que ce livre soit allé faire un tour du côté d’Erich Maria Remarque et de A l’ouest rien de nouveau? Non ... Alors près de Barbusse et du Feu ? Pas plus. Junger ? Non plus. On ne posera pas la question habituelle : Mais qui donc a emprunté Le grand troupeau dans l’édition blanche de Gallimard et ne l’a pas rendu ? Comme on passera devant la librairie Charlemagne pour aller au marché, on y entrera, on nous dira bonjour, on ira au rayon littérature française situé à l’étage et soit on trouvera Le grand troupeau, soit on le commandera et on pourra remettre ce livre à sa place.