A plusieurs reprises, au long de la lecture du livre de Paolo Rumiz, Comme des chevaux qui dorment debout, on a pensé à un autre livre, Le grand troupeau, de Giono. Un très grand livre. Et justement, alors qu’on est en forme pour épousseter les étagères, on arrive au rayon spécifiquement dédié à Giono. Stupeur, on ne voit pas Le grand troupeau. Chiffon en main, on se dirige vers les étagères du rayon Littérature, où les auteurs sont rangés par ordre alphabétique, toutes nationalités confondues : il est possible que ce livre soit allé faire un tour du côté d’Erich Maria Remarque et de A l’ouest rien de nouveau? Non ... Alors près de Barbusse et du Feu ? Pas plus. Junger ? Non plus. On ne posera pas la question habituelle : Mais qui donc a emprunté Le grand troupeau dans l’édition blanche de Gallimard et ne l’a pas rendu ? Comme on passera devant la librairie Charlemagne pour aller au marché, on y entrera, on nous dira bonjour, on ira au rayon littérature française situé à l’étage et soit on trouvera Le grand troupeau, soit on le commandera et on pourra remettre ce livre à sa place.
Commentaires
Gros avantage de résider près d'une librairie, chez moi nous sommes contraint de commander en ligne, on trouve toujours ce que l'on cherche, mais on n'a plus le plaisir de parcourir les rayons.
Il y aurait bien la librairie du super marché à deux pas de la maison, mais cette dernière ne présente aucun intérêt, espace culturel qui a oublié la culture
Passe une belle journée
Amicalement
Claude
J'ai trois librairies à 10 minutes de chez moi, devant lesquelles je passe presque quotidiennement .. j'aurais du mal à me passer de cette proximité avec les livres. Evidemment les tentations sont démultipliées, mais je deviens de plus en plus raisonnable.
pas une librairie ne rayonne aux abords de mon patelin, où alors rien que des échoppes dédiées aux magazines que je ne lis pas ... c'est à la côte belge que j'alimente mes étagères, plus souvent je les reçois en cadeau de mes fils ... cette année pour les fêtes, j'ai commandé du Victor Hugo ... pas ses romans que je connais, mais le reste que je dois découvrir cet été sous le soleil !
amitié .
Belle leçon de lâcher-prise aussi !
Bonjour Bonheur du jour. J'ai aussi la chance d'habiter à 150 mètres d'une librairie indépendante. Et cela a permis à mon ami et moi de faire nos emplettes réciproques pour Noël: un bonheur. Bon dimanche.
c'est le propre d'un (bon) livre, de donner des tas de pistes qui mènent à d'autres livres :-)
J'ai la chance d'habiter une ville universitaire , donc bien pourvue en livres , j'y passe de longs moments , souvent sans acheter , car les ouvrages qui m'interessent ne figurent plus sur leurs rayons , il n'y a que les best-sellers , les prix littéraires , parfois une réedition en poche , si j'ai de la chance . Et je bénis la possibilité d'acheter en ligne , souvent d'occasion ,les livres du cercle des auteurs disparus ...
Ce serait dramatique pour mes finances, d'habiter près d'une librairie : c'est bien le seul type de commerce dont je ne sais pas sortir sans avoir acheté. Je n'y pénètre donc que quand la tentation est trop forte et les finances pas trop faibles...
MartineL
Oups c'est la 1ère fois que je mets un commentaire et je n'ai pas fait dans l'ordre !
J'habite dans une région complètement sous-dotée en librairie. Il ne reste qu'internet et quelques livres de prix littéraires du supermarché. Certains sont bons et je ne crache pas dessus. Néanmoins j'ai une bibliothèque personnelle assez bien fournie (pas autant que la tienne apparemment quand même). Je pense de plus en plus à acheter une liseuse pratique en voyage pour ne pas se charger (notamment quand j'ai un sac à dos.). Quand on va à Lyon, on s'arrête souvent dans de vieilles librairies mais je n'achète pas toujours.
Voilà une déambulation littéraire bien agréable en ce dimanche matin...
Un petit commentaire peut te servir à venir en laisser un sur mon blog d'ISIS?? on verra bien!!!Bisous Fan
Oui, il y a de ces livres qui disparaissent mystérieusement, c'est ce qui m'est arrivé avec le roman d'une écrivain belge que j'aimais beaucoup, Maud Frère, "Le temps d'une carte postale" ... Il y a aussi les romans que j'ai éliminés, quand je devais revoir ma bibliothèque (par exemple "Baby Foot", de Joseph Joffo, qu'on m'avait offert et qui a disparu je ne sais quand ni comment (certains livres sont aussi restés dans mon ancien appartement, ce qui fait des discussions entre mon fils et moi, genre "c'est moi qui l'ai" "ah bon?" ou "tu veux bien me le ramener?" ("oui oui maman, promis) (et il oublie)...
Sinon, heureusement que je ne vis pas près d'une librairie... bien que je sois très raisonnable. Déjà, les bouquineries sont des lieux de tentation terribles, d'autant que les livres sont pour rien. Mon appartement, lui, ne s'élargit pas o;) et il y a des livres partout, Ma belle-fille est ahurie d'en voir tant - mais elle en emporte quelques-uns o:) (ça fait de la place pour les nouveaux...)
Hier j'ai vu, en allant dans ma librairie préférée, que Giono avait été publié par la Pléiade. C'est bon à savoir. Bises alpines enneigées.
Un vrai bonheur et une grande tentation, comme l'ont déjà dit certaines. Je vais à la bibliothèque à pied ; pour aller à la librairie dans le centre ville, je dois prendre le bus. Comme toi, quand je ne trouve pas un de mes livres (et c'est plus fréquent depuis que mes livres et moi avons déménagé ), je cherche ailleurs, je me demande à qui je l'aurais prêté (de plus en plus rare) ou si je l'aurais donné à la bibliothèque de l'école. Pas lu "Le grand troupeau", je suis loin de bien connaître Giono.
Bonne soirée, Marie.
je n'ai pas lu ce livre de Giono, tu me donnes envie de le lire. Mes livres ne sont pas rangés par ordre alphabétique et j'en ai peu ... Giono, oui très possible un ou deux mais où dans la bibliothèque dans le cellier ou dans l'ancienne chambre de ma fille ? Bises et bonne soirée.
C'est le bonheur total d'habiter près d'une librairie, partout où j'ai vécu c'est une des premières choses que j'ai cherché après je me sentais un peu chez moi
Depuis que j'ai des problèmes de déplacement j'achète plus sur site internet et ça me coûte beaucoup c'est un plaisir que je n'ai plus ou du moins plus assez souvent
J'ai la chance aussi d'avoir une bonne librairie pas loin de chez moi et c'est un de mes lieux de flânerie préféré . Il m'est arrivé aussi de racheter des livres ...empruntés...
je ne connais pas bien Giono, vous me donnez envie de me lancer à sa découverte .
Ce serait terrible pour moi... je ne résiste jamais à l'achat d'un livre.
Par contre... il est vrai que j'ai tendance à remplacer les livres qui disparaissent de chez moi...
Douce et belle journée.
Aucun Week end ne passe sans que je passe à une librairie, c'est mon bonheur de la semaine, pour louper ce rendez vous il faut vraiment que je sois malade ;0) Merci pour tes encouragements pour mon RAT (et j'ai corrigé ton nom sur ton commentaire)
Je vais répondent ici à la question si je relis des livres...
OUIIIIIIII.
Comme je lis très vite pour l'action, je relis ensuite pour le style... oui je sais je pourrais faire les 2 en même temps mais je suis une impatiente.
Ensuite je relis par amour, comme les ZOLA, que j'adore depuis ma classe de première...
Je relis pour retrouver l'émotion forte d'un livre " Les vaisseaux du coeur" ,"Petits crimes conjugaux", "Le lion", "Le pays où l'on arrive jamais"...
J'ai aussi relu pour accompagner les lectures scolaires de mes enfants ados, des jeunes à qui je donnais des cours.
Et pour la question du jour, les librairies, j'adore. Mais les vraies, les petites, celles où l'on peut fouiner des yeux. Leur beauté, l'équilibre des étagères, la virginité des livres...
Mais j'ai une tendresse particulière pour les bibliothèques municipales aussi; ce sentiment que l'on peut ressortir avec "ce que l'on désire emporter". C'est un vrai vertige... et un peu de nostalgie aussi. Mes 12 ans où j'ai découvert ma première bibliothèque municipale seule, pour les heures que j'y ai passées... tellement libre et enivrée par toute ce savoir à ma disposition