Quelques vers de Chalamov dans Cahiers de la Kolyma (1) (région de Sibérie où le poète était en exil dans un goulag) :
C’est que j’aime toujours à l’aube
Plus pure qu’une aquarelle
Le reflet laiton de la lune
Et le trille des alouettes
Quelques violettes sur les bords du sentier dans la forêt. Plus loin, des tapis d’hepatica triloba.
Deux chevaux tranquilles dans leur vaste pré qui se rapprochent aimablement de la barrière une fois qu’on les a salués afin de saluer à leur tour.
(1) Varlam Chalamov, Cahiers de la Kolyma et autres poèmes, Ed. Maurice Nadeau, 2016, p. 54.
cahiers de la kolyma
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Chalamov, violettes, deux chevaux tranquilles.