Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

charles wright

  • Pistes pour le mois de juin. Petits mots, petites choses.


    En ce début de juin, partout des fleurs. Certaines somptueuses comme les roses. D’autres, plus discrètes, plus banales, comme la multitude de pâquerettes et de pissenlits sans oublier les liserons d’un si doux violine clair et les incomparables coquelicots. Ils ont poussé sur la pelouse du parc, sur le bord de la route, dans un coin du jardin. Personne ne les arrose. A priori, personne ne les a plantés non plus, mais pourtant ils sont là et semblent tout tranquilles.

    C’est un peu comme la vie à laquelle j’aspire désormais : une vie simple que d’aucuns considéreraient comme « déclassée », si je reprends le mot de Charles Wright dans sa dernière interview ; une vie qui existe, constituée de petites choses mais située dans un grand espace, celui de la vie même.

    En juin, regarder de petites fleurs, faire de petites choses simples et anonymes, écrire des petits mots. Se bonifier de l’instant. Ne plus rien, mais alors plus rien avoir à prouver. Simplement aimer. Comme ces fleurs qui aiment bien qu'on leur sourit quand on les croise.

  • Bout d’an.


    C’est le bout de l’année. Il reste deux jours avant la fin de l’année civile.
    Choisir de passer ce bout d'an dans le calme, la sobriété, la chaleur du partage, l’authenticité de relations choisies, la lucidité face à ce monde où la misère règne (matérielle ou psychologique, culturelle ou spirituelle) et, osons ce mot, le dépouillement.
    A la fin de son livre, Le chemin des estives, Charles Wright explique qu’il a finalement fait le choix de vivre à l’écart en pleine nature, dans un lieu isolé du Massif Central, loin de la société de consommation, acceptant une vie matériellement limitée mais porteuse de liberté.
    Mais il est tout à fait possible de vivre ainsi en pleine ville. C’est un autre choix.