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colombe

  • 31 août 2013. Gobelet.


    Avoir besoin d’un pot à crayon pour mettre sur la vieille table en bois qui sert de bureau et qui revient à la maison après avoir été complètement traitée, nettoyée, réparée, cirée.
    Se souvenir du gobelet en argent qu’on avait eu à son baptême.
    Le récupérer au fond de la vitrine.
    Le nettoyer en le faisant tremper dans un saladier chemisé d’aluminium dans lequel on verse de l’eau chaude et des cristaux de soude.
    Finir le nettoyage en le brossant avec une vieille brosse à dent et en le faisant briller avec un chiffon doux.
    Retrouver alors le prénom gravé, la colombe qui s’envole…
    Poser le gobelet tout brillant sur le bureau et y mettre les crayons à papier qu’on utilise pour écrire des poèmes.

  • Lundi 20 août 2012. Relire d’anciens Bonheurs du Jour.

    Vendredi 4 juin 2010. Les colombes.

    Il fait vraiment beau. Le ciel est bleu. Aucun nuage. Les branches des arbres se balancent au gré d’une légère brise.
    Parmi tout ce qui s’offre au regard en ce matin d’été, s’arrêter sur le grand cèdre du Liban, celui dont les pommes de pin ont la forme d’une rose.
    Compter les roses.
    Avoir le regard détourné par une colombe, si blanche, qui se pose sur une branche. Une deuxième arrive.
    A leurs vifs mouvement de tête, comprendre qu’elles se livrent à quelques conciliabules que nul autre qu’elles ne peut connaître. Admirent-elles le paysage ? S’exclament-elles sur la douceur du vent? Discutent-elles du prochain voyage ?
    Les regarder s’envoler de concert, traçant dans le ciel une trajectoire courbe et douce comme une épaule sur laquelle on pourrait poser sa tête.