Le matin, Aux portes du soir de Dolores Aleixandre et relecture du Petit traité de bénévolence de Patrick Tudoret.
Dans le sac de plage, A la lisière du temps, de Claude Roy et dans le sac à main, Rythmes, d’Andrée Chédid.
Le soir, Adam Bede, de George Eliot et La pension de la via Saffi, de Valerio Varesi.
dolores aleixandre
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Livres du matin, du sac à main, du soir.
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La question du lundi : ne pas rétrécir sa vie.
Lire Dolorès Aleixandre est toujours intéressant. Dans une interview à l’occasion de la sortie de son dernier livre, elle dit qu’en vieillissant, on peut être tenté de rétrécir sa vie.
Elle ne parlait pas des limites que l’âge impose quand le physique ne suit plus. Elle-même a de lourds handicaps et est âgée de 80 ans. Elle évoque le repli sur soi ; la non-acceptation qui incite à se lamenter sur ce qui pourrait être et, de ce fait, à s’interdire encore beaucoup de choses.
Mais cette tentation n’existe-t-elle pas aussi quand on est plus jeune ?